Frise2-87-89

Maaouyia Ould Taya

Président du CMSN

Elections municipales

En janvier, élection de conseillers municipaux dans les villes moyennes.

Troubles communautaires

En octobre, le gouvernement dénonce un complot ourdi par la communauté noire. Des officiers et des cadres de l’Etat sont arrêtés. 3 officiers sont exécutés le 3/12.

Troubles communautaires

Nouvelles tensions à l’occasion des élections, autour de la question des quotas pour les différentes ethnies, et de celle de l’arabisation de l’enseignement.

Mises à l'écart

Des tensions entre les différentes tendances arabes (bassistes, nassériens…) conduisent à des mises à l’écart dans armée et les corps d’état.

Incidents fleuve Sénégal

Les incidents se multiplient sur le fleuve Sénégal entre communautés mauritaniennes et sénégalaises.

Inquiétude Sahara Occidental

La Mauritanie s’inquiète du projet d’un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental qui risquerait de déplacer sur son territoire les combattants du Polisario.

Accrochages fleuve Sénégal

Les incidents se multiplient sur le fleuve Sénégal entre communautés mauritaniennes et sénégalaises.

Généralisation troubles communautaires

Généralisation des troubles entre communautés, qui gagnent Nouakchott et Dakar. Il y a plusieurs centaines de morts à la fois dans les communautés d’origine sénégalaise et d’origine maures. Un rapatriement croisé des sénégalais de Mauritanie et des mauritaniens du Sénégal est organisé.

Mahfoud Ould Lemrabott

Khadijetou Mint Ahmed

du 26/5/1987 au 22/10/1988

Ahmed Ould Khalifa Ould Jiddou

du 22/10/88 au 5/2/90

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Mai 1987 - avril 1989 : Ishac prend en urgence à Akjoujt
la direction générale de la SAMIN

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Rappelons ici que le gisement d’Akjoujt a été exploité pour son cuivre de 1967 à 1978, d’abord par la SOMIMA, puis à partir de 1975 par la SNIM. Les réserves dites “oxydées” facilement accessibles ont été quasiment épuisées, et la poursuite de l’exploitation du minerai sulfuré n’a pu être envisagée pour des considérations économiques.

Le projet en cours sur le site cherche dans un premier temps à valoriser l’or contenu dans les résidus de cette exploitation. La faisabilité technique du projet de retraitement de ces terrils a bien été démontrée, mais une interprétation du cours de l’or qui s’avérera par la suite trop pessimiste a conduit à ajourner sa réalisation. Samir Adnan Fayyad, directeur algérien du projet, est parti en début 1987.

Le lecteur qui le souhaite pourra  connaissance  de l’histoire de cette exploitation d’une manière plus complète en consultant la monographie en annexes.

Ishac a pour mission de rendre de la crédibilité au projet et d’apporter à brève échéance de l’activité à Akjoujt. Comme on l’a indiqué plus haut, il ne découvrait pas le dossier et était en mesure de se mettre au travail rapidement. Mariem se souvient que Ishac était content de retrouver le terrain. Sur place à Akjoujt dès sa nomination, il se retrouve dans une grande maison vide construite pour le directeur de la Somima. Il y fait immédiatement remplir de sable une piscine bien inutile dans une région où l’eau est denrée rare. Son fils Mohamed, 12 ans à l’époque, effectue la rentrée scolaire seul avec Ishac : Mariem attend la naissance de Mounayia. Elle rejoindra Akjoujt courant octobre, alors que Mounayia n’avait qu’une dizaine de jours ! La Banque Nationale Mauritanienne qui emploie Mariem lui proposera une affectation sur place et elle pourra ainsi rester aux côtés de son époux. Ishac s’attache donc à relancer le projet, en s’appuyant sur les cadres de l’ancienne équipe au sein de laquelle il retrouve Ousmane Kane, qui en est le directeur technique.

Il faut reconsidérer le projet technique, et trouver des partenaires. Les investissements nécessaires pour redémarrer l’activité restent difficiles à mobiliser.Ishac s’attache à  des solutions. D’une part, il lance un nouveau projet de retraitement fondé sur le procédé Hunt. D’autre part, il convainc une société minière australienne, General Gold Resources (GGR), de participer au projet.

Dès avril 1989, Ishac est appelé à rejoindre la direction de l’Office Mauritanien de Recherches Géologiques (OMRG). Il n’aura passé que deux petites années à Akjoujt, mais son pragmatisme a permis de mettre le projet sur de bons rails. Il va être désormais dans une fonction stratégique et il continuera à veiller de près aux activités et aux projets du gisement du guelb Moghrein, résumés également dans la monographie en annexes. Le retraitement des terrils s’achèvera en 1996, et l’exploitation reprendra sur le site d’Akjoujt en 2006.

 

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