Gilbert Maurin connait de longue date la Mauritanie, pour avoir travaillé dans les années 70 avec la SNIM. Il préparait alors sa thèse de troisième cycle qui portait sur le projet d’exploitation des guelbs à magnétite. Gilbert Maurin avait connu Ishac à Zouerate. Il y avait aussi rencontré Marie-Thérèse, employée de la Miferma, qui deviendra son épouse.
Au début des années 80, Gilbert Maurin avait été responsable de l’agence du BRGM au Burkina-Faso (alors Haute-Volta). En 1990, il revient en Mauritanie pour diriger une mission financée par le Fonds d’Aide à la Coopération (FAC), puis comme chef de projet de la campagne de prospection aurifère dans le Tasiast – Tirjit et dans le sud des Mauritanides. Il conduit ces missions avec une grande efficacité, s’avérant un complément parfait d’Ishac.
Gilbert Maurin ne pourra participer au projet jusqu’au bout, son épouse connaissant de graves problèmes de santé. Alain Marot lui succède à la tête du projet. Mais Gilbert Maurin, et son épouse jusqu’au terme de sa vie, resteront de véritables amis de la famille Ragel. Ishac ne manquait jamais de rendre visite à la famille Maurin quand il venait en France.