L'or en Mauritanie - Chronologie succincte - page 2/3
1990
Ishac négocie avec le Chef de la mission de coopération de l’ambassade de France à NKT, Monsieur Destouesse, une première mission de rééchantillonnage des tranchées ouvertes en 1970 par la Charter. L’objectif était de trouver de nouvelles réserves pour la MORAK qui exploitait les haldes de la mine d’Akjoujt. Le FAC disposait, depuis le discours de Cancun, d’une petite cagnotte pour encourager ce genre de démarche dans les pays émergents. Gilbert Maurin, géologue du BRGM pilote cette mission, constituée uniquement d’agents de l’OMRG. Les 860 échantillons récoltés sont analysés dans le laboratoire de l’OMRG financé, lui aussi, par la cagnotte du FAC.
1991
Les relations sont rétablies avec le FED qui dans son nouveau programme financera une mission de prospection aurifère dans le Tasiast-Tijirit et les Sud Mauritanides. Confiée à l’OMRG, cette étude de trois ans (1992-1994) s’appuie sur les compétences scientifiques du BRGM. Gilbert Maurin pilote le projet et assure directement la prospection au nord sur les sites de Tasiast et de Tijirit au nord d’Akjoujt.
1994
Remis en novembre 1994, le rapport de campagne met en avant le profil particulièrement intéressant du site de Tasiast. Pour des raisons familiales, Gilbert Maurin ne peut coordonner la mission jusqu’à son terme ; il sera remplacé par Alain Marot.
1995
Le BRGM perdra un contrat cartographique avec l’Etat mauritanien au bénéfice des anglais qui, par manque d’un contrôle au sol, n’atteindront jamais la qualité réalisée par le BRGM sur la faille de Chami.
1996
En 1996 le BRGM, à travers sa filiale La Source Compagnie Minière obtient un permis d’explorer et d’exploiter le site de Tasiast. Il investira une dizaine de millions d’euros.
GGI prend un permis dans le sud des Mauritanides.
1997
La Source Compagnie minière apportera son permis à la société australienne NORMANDY MINING dans une joint venture NORMANDY-LaSOURCE
2000
Première mission Charles Huijbregts
Le divorce BRGM-NORMANDY MINING étant prononcé, Charles Huijbregts est envoyé en Mauritanie pour étudier les conditions d’un désengagement de NORMANDY-La SOURCE, de son entreprise.