La décision de hâter la nationalisation est probablement prise sous la pression croissante des critiques du régime (opposants clandestins de gauche et jeunes impatients) qui considèrent avec regret que la République mauritanienne n’a pu voir le jour que parce que les intérêts étrangers avaient besoin d’un cadre politique favorable à l’exploitation fructueuse des richesses minières de la région et que la protection accordée à ce véritable État dans l’État qu’est la Miferma place le gouvernement au service du capitalisme international.